Troubles du sommeil chez des patients présentant une insuffisance rénale chronique

Les troubles du sommeil, en particulier l’insomnie, le syndrome d’apnées du sommeil, la somnolence diurne et le syndrome des jambes sans repos, sont très fréquents chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, qu’ils soient dialysés ou non. Les causes de ces troubles sont multifactorielles et sont liées à la maladie elle-même, au traitement ainsi qu’à des facteurs psychosociaux. Cet article se penche essentiellement sur la pathophysiologie des troubles du sommeil survenant chez les patients en insuffisance rénale, ainsi que sur leurs possibilités thérapeutiques.

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Dénervation rénale pour le traitement de l’hypertension artérielle résistante : proposition pour une attitude multidisciplinaire commune

Cinq à trente pour cent des patients présentant une hypertension ont une hypertension artérielle résistante. Cette hypertension est grevée d’une morbidité cardiovasculaire importante. La dénervation rénale par radiofréquence est une technique relativement récente qui complète l’arsenal thérapeutique nécessaire à la prise en charge de l’hypertension résistante. Si les premiers résultats sont encourageants, il n’existe pas encore de preuves d’efficacité et de sécurité à long terme suffisantes pour généraliser cette technique. Le but de cet article est de proposer une attitude de prise en charge commune entre les néphrologues, hypertensiologues, cardiologues et radiologues interventionnels afin d’éviter une sélection de patients inappropriée et une dérive de l’utilisation de cette technique.

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Améliorer la prise en charge de l’hypertension artérielle en favorisant la collaboration avec les pharmaciens et les infirmières

Seule la moitié des patients hypertendus ont une pression artérielle contrôlée. L’insuffisance rénale chronique (IRC) est aussi associée à un mauvais contrôle de l’hypertension, 25-30% des patients IRC ayant une pression satisfaisante. Le Community Preventive Services Task Force a récemment recommandé une prise en charge en équipe (team-based care) pour améliorer le contrôle de l’hypertension. La prise en charge en équipe de l’hypertension implique pour le médecin, le pharmacien et l’infirmière une coordination des soins et nécessite la communication de données cliniques et médicamenteuses via des outils cliniques ad hoc (fax, dossier électronique partagé). Sur la base d’études récentes, il est pertinent de développer et d’évaluer la mise en œuvre d’une prise en charge en équipe de l’hypertension dans notre système de santé.

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Hyperaldostéronisme primaire sur adénome ou hyperplasie de la surrénale : opérer ou non ?

L’hyperaldostéronisme primaire est l’une des causes les plus fréquentes d’hypertension secondaire. Une morbi-mortalité cardio-vasculaire supérieure aux hypertendus essentiels justifie la recherche de cette pathologie et un traitement spécifique. Le choix thérapeutique dépend de la santé et du désir du patient. Il est soit médicamenteux par antagonistes du récepteur aux minéralocorticoïdes, soit chirurgical par surrénalectomie. Dans ce cas-là, un bilan préopératoire par imagerie et cathétérisme des veines surrénaliennes est à effectuer. La chirurgie permet une normalisation de la kaliémie et une diminution de la tension chez 50 à 88% des patients. Parmi eux, 30% peuvent se passer entièrement de médicament. Les deux options thérapeutiques diminuent également les risques cardio-vasculaires si la tension est contrôlée.

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Nouvelles recommandations de l’ESH/ESC : des changements en douceur pour le malade hypertendu

Les dernières recommandations de la Société européenne d’hypertension et de la Société européenne de cardiologie concernant le diagnostic et le traitement de l’hypertension artérielle viennent d’être mises à disposition. Elles soulignent l’importance de la mesure de la pression artérielle (PA) en ambulatoire sur 24 heures ainsi que celle de l’automesure de la PA. Elles rappellent aussi l’importance de la stratification du risque cardio-vasculaire et d’un contrôle strict de la PA grâce à des changements de l’hygiène de vie et à des médicaments antihypertenseurs donnés seuls ou en association.

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Traitement de l’hypertension artérielle chez le sujet obèse

On observe, ces dernières décennies, une augmentation de la prévalence de l’obésité ainsi que de l’hypertension artérielle. La relation entre le poids et la tension artérielle est actuellement bien établie. Les systèmes nerveux sympathique et rénine-angiotensine-aldostérone (RAA) sont activés chez les patients obèses, principalement par l’insuline, et entraînent une rétention hydrosodée. Chez les patients obèses et hypertendus, il est recommandé de viser une tension artérielle ≤ 140/90 mmHg. Des modifications du style de vie (perte pondérale, activité physique et réduction de l’apport en sel) sont utiles dans la prise en charge thérapeutique, mais sont difficiles à maintenir sur le long terme. Ainsi, des traitements médicamenteux associés ou non, qui devraient être neutres sur le plan métabolique, sont souvent nécessaires.

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